En commençant ce blog, une difficulté s’impose d’office : comment échanger à propos de la pensée, relativement peu et/ou mal connue, d’un auteur avec le plus grand nombre d’interlocuteurs ? La réponse, qui semble la première à venir, est d’exposer, de manière claire, concise et attrayante les grandes lignes de cette pensée. Mais cet exposé, qui est fort possible et peut, par ailleurs se trouver sans difficulté en ligne (par exemple à l’adresse : http://www.philolog.fr/le-desir-comme-puissance-detre-spinoza/), n’est pas apte à rendre la pensée en question opérationnelle. On ne peut pas appliquer le calcul intégral en ayant simplement lu un exposé introductif à ce sujet, aussi clair et attrayant qu’il puisse être. Pour autant comparaison n’est pas raison et, si l’application du calcul intégral nécessite des connaissances mathématiques élaborées, l’application d’une pensée philosophique se raccroche d’abord simplement au vécu de chacun et, de ce fait, chacun a déjà les bases nécessaires, dans sa propre existence, pour aborder le problème existentiel auquel cette pensée peut s’appliquer.
C’est pourquoi nous avons choisi dans ce blog de vous parler de Spinoza par le biais de l’application de sa pensée aux problèmes existentiels que nous vivons tous : amour (amour et désir, infidélité, jalousie, pardon, beauté), vieillesse, bonheur, famille, amitié, problèmes professionnels et financiers, échecs, deuils, souffrances physiques et mentales, désespoir, addictions, dépendances …
Dans le prochain article, nous exposerons une méthode générale, d’inspiration spinoziste bien sûr, pour aborder chacune de ces difficultés existentielles.
Jean-Pierre Vandeuren
Dans la question « beauté », il serait intéressant d’aborder la question des régimes…
Quelle question se pose à toi?
Quel problème vis-tu?